Nafia - Sheikah

Nom / Prénom : Nafia Pioleen

Age ou tranche d'âge : 26 ans

Race et sexe : Sheikah - femme

Niveau : 1

Histoire : Cette histoire commence dans un désert, un vaste désert aux reflets d'or. Là où s'élève la grande cité des sables passe une rivière miraculeuse, un court d'eau bénissant cet oasis de vie d'une promesse de richesse et de prospérité. Ce fut un matin doux, alors que la température encore fraiche de la nuit n'avait pas encore quitté cette étendue désertique, qu'un panier fut repéré par les gardes du Palais Royal, flottant dans les canaux d'alimentation de la ville vers le coeur de la cité. Et dans l'air flottait une mélodie emplie de tristesse et de chagrin.

"Tais toi, mon beybeyy
Sois sage ne pleure paaas"

Oups, mauvais panier, mauvaise histoire. Reprenons. Désert, check. Panier, check. Bébé, check. Notre histoire, la bonne cette fois, commence donc sur le chemin de ronde des gardes gerudos de la glorieuse forteresse éponyme, à l'ombre d'un crépuscule naissant. Sans que rien n'attire l'attention de ses guerrières farouches, un panier avait été déposé sur leur chemin, ce dernier contenant un bébé emmaillotée de bleu nuit, une lame shiekah et un sac de rubis. Les rapports ne feront mention que de la lame et du bébé soit dit-en passant.

L'enfant, étant une fille, fut gardée. Nul doute que ceux qui l’avaient déposés espéraient que les amazones puissent assurer sa protection tout en prenant soin d’elle. Elle fut rapidement adoptée par une archéologue, Henatooru, qui y vit là une occasion d'étudier l'arme ancestrale qui avait été confiée avec la petite tout en comblant sa solitude. Elle fut alors nommée Nafia. Ignorant les monstres qui semblaient s’amasser lentement mais surement aux portes de la citadelle, elle veilla à ce que la fillette obtienne une éducation digne de l’une des leurs, celle d’une guerrière dont la lame n’aurait d’égal que son érudition. Seulement, si les entrainements et activités de plein air ravissaient cette dernière, son jeune âge ne l’aidait pas particulièrement à rester sagement installée face à un livre d’histoire pour en étudier le contenu. Elle était curieuse, mais elle voulait que l’on réponde à ses questions, pas qu’on l’invite à en chercher les réponses. Celle qui revenait le plus souvent concernait ses origines. Pourquoi ne ressemblait-elle à aucune autre gerudo ? Pourquoi n’avait elle pas le talent de ses camarades au corps à corps ? Etait elle hylienne ? Si elle l’était, pourquoi ses yeux avaient ils la couleur des braises ?

A l’aube des 11 ans de Nafia, les assauts répétés et de plus en plus rapprochés des montres de la zone  firent voir à Henatooru la vérité qu’elle refusais jusqu’alors d’admettre. Toutes ses études et recherchent aboutissaient en un seul et même point, la petite était une Sheikah et le destin de sa race était de disparaitre. Refusant de se soumettre à l’inéluctable, elle prétexta vouloir reprendre ses recherches sur le terrain et s’exila avec la petite, restant constamment en mouvement et étudiant les plus beaux sites de la région. La fillette, qui s’était découvert un talent et un goût pour la cuisine, eut par ailleurs l’occasion de découvrir de nombreux ingrédients et recettes plus exotiques les uns des autres. Un an plus tard, au cours de l’exploration d’un tombeau particulièrement bien conservé, des tremblement se mirent à ébranler les souterrains que l’archéologue et sa fille adoptive empruntaient. Voyant sa protectrice sortir ses armes, le visage blême, elle n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche qu’Henatooru l’avait saisie par le poignet, la forçant à entrer dans une cache de la taille d’une armoire dissimulée dans un mur. Elle n’avait rien eut le temps de lui dire d’autre que de ne pas faire de bruit et de compter jusqu’à 1000 une fois que le silence serait revenu. Lui embrassant le front, elle avait plaqué un sac contre sa poitrine et refermé le pan de mur. Ses pas s’étaient éloignés, crissant dans l’étroit tunnel de plus en plus lointain. Une cacophonie infernale s’empara des lieux, puis plus rien. La petite fille s’était mise à compter, luttant contre les sanglots pour rester silencieuse. Plus jamais elle n’avait revu Henatooru.

Après avoir passé plusieurs mois à errer seule, survivant comme lui avait appris sa protectrice et mentor, elle fit une rencontre étrange et fascinante. C’était aux abords d’une étable de campagne, un homme d’un âge avancé était assis face aux chevaux, silencieux, les yeux fermés dans une expression méditative. Entièrement habillé de bleu grisé et de blanc, elle reconnu dans son style celui des vêtements qui étaient dans le sac que lui avait confié Henatooru. Avant qu’elle ne puisse envisager d’aller lui parler, l’homme avait disparu en ayant dérobé un cheval au passage. N’écoutant que son instinct et sa curiosité, elle avait pisté le vieil homme des semaines durant, en vain. A chaque fois qu’elle se rapprochait de lui, il finissait par se volatiliser et elle devait reprendre ses recherches de zéro. Au bout de presque trois mois, le vieillard se présenta de son plein gré à une Nafia de 13 ans fatiguée, perdue et déboussolée. Bien qu’elle était persuadée du contraire, il affirma avoir seulement voulu tester sa dextérité, cherchant à savoir si la fillette pouvait être un atout ou au contraire un boulet. Il se présenta en temps que Syddo, précisant qu’il n’était pas moins que l’un des derniers représentants de la race des Sheikah, à l’instar de la jeune fille. A partir de ce moment, à peu près autant de nouvelles questions que de réponses à ses anciennes émergèrent dans la tête de la jeune fille.

Le vieil homme accepta, à contre soeur, que Nafia le suive et elle n’eut pas vraiment de mal à se rendre compte que là où Henatooru l’avait recueillie, Syddo la tolérait. Toujours sur les routes, il lui appris néanmoins à maitriser les rudiment de la magie Sheikah et perfectionna sa technique au poignard. Ceci étant, il lui offrit une vision du monde bien différente de celle qui lui avait été donnée de voir jusque là. Pratiquant le pickpocket pour gagner quelques rubis, acceptant des taches plus ou moins ingrates, elle ne comptait en plus plus toutes les fois où ce soit-disant mentor avait joué les filles de l’air pour la laisser comme deux ronds de flanc. Quelques années plus tard, arriva une nuit où elle l’entendit s’éclipser. Peut être devenait elle plus attentive et perspicace. Ou peut être devenait il vieux et impotent. Toujours était il que cette nuit là, la fois de trop, elle le regarda partir, mais ne tenta pas de le suivre ou de le retrouver.

Depuis, elle vit de petits boulots, de gains de chasses, de quelques fruits infractionnels même parfois mais elle s’en sort. Maintenant suffisamment âgée pour porter les vêtements que lui avait confié Henatooru, elle camoufle tout de même son oeil de vérité sous un manteau gris, évitant d’attirer l’attention. Chassée jour et nuit, elle ne reste jamais deux fois au même endroit et fait en sorte de ne pas laisser aux monstres qu’elle croise le temps de réfléchir ou de faire quoi que ce soit d’autre. Désireuse de se départir de sa condition de fugitive permanente, elle marche dans les pas de son ancienne mentor et désire avant tout comprendre les raisons qui ont poussé à l’extermination d’un peuple. Son peuple.


Caractère : Silencieuse, réservée et observatrice au premier abord, la jeune femme préfère la réflexion à l’action brute. Il lui arrive cependant d’être parfois un peu trop spontanée voire même impatiente lorsque la situation ne se prête pas à ses faveurs. D’un naturel quelque peu désabusé, cynique, et sarcastique elle affiche ce comportement pour se protéger et protéger les autres des dangers que sa compagnie représente.
Lorsqu’elle se plonge dans des élans nostalgiques, elle révèle un aspect plus fragile de sa personnalité. Aspect non assumé puisque contraire à ce qui lui a été inculqué étant plus jeune.

Sa personnalité se retrouve coincée à mi-chemin entre les principes et l’honneur gerudo et l’absence de morale de Syddo. Elle en est devenue assez calculatrice, rusée, presque manipulatrice selon les moments, tout en prenant cependant garde à limiter ses impacts sur le confort de vie d’autrui lorsque ça lui est permis.

Têtue et susceptible, elle se braque à la critique mais s’épanouie comme une fleur sous les flatteries. Assez rancunière, le fait qu'elle ait bonne mémoire ne joue pas en faveur de ceux qu'elle prend en grippe. En revanche elle sait aussi se montrer reconnaissante envers les personnes qui lui ont tendu la main ou rendu service.
Malgré tout, elle reste une jeune femme sérieuse, dynamique, studieuse et volontaire, autodidacte dans l’âme et serviable, moyennant compensation. Enfin, elle est consciente de l’effet qu’elle peut avoir sur la gente masculine et n’hésite pas à en user pour arriver à ses fins.

Objectif : Comprendre les raisons du cataclysme et briser le cycle de chasse du Bourreau. Le statut de proie ne lui convient pas du tout et elle compte bien en changer.

Equipement de départ :

Armes :

- Arc de Ben (Dex +1) : Ce qui aurait dû être un arc d’ébène mais qui finalement était juste possédé par un hylien du nom de Ben. Bien que le bois dont il est fait soit assez quelconque, il fait son job et c’est tout ce qu’on lui demande.
Poignard de l’oeil (Dex +1) : A mi-chemin entre le poignard dans la forme et le kusarigama dans l’usage. Il est gravé de l’oeil de vérité, ce qui n’est pas très discret, et sa lame  bien que tranchante est dentelée par endroits, ce qui n’est pas très pratique. En revanche il accroché à une chaine de 2m  au bout duquel il peut tournoyer ce qui, une fois pris en compte, le rend beaucoup plus intimidant.

Armures :

- Plastron de cuir (PV +1) : Formé de fines lanières de cuir teinté de gris sombre. Il est assez fin pour être porté sous les vêtements mais… il est fin.  
- Capuche cache-épaules (Mag +1) : Fait d’un tissus assez sombre, ce couvre chef est assez pratique quand on veut passer inaperçue. Ou qu’on veut avoir l’air louche, question de point de vue. Des runes inconnues sont discrètement gravées au fil d’argent dans la doublure.  
- Couvercle de marmite (Res +2) : Faute d’avoir un bouclier, autant avoir un nécessaire de cuisine. Sur un malentendu une flèche pourrait être parée par un bon couvercle, non ?


Stats de combat :
PV : 10 (+1)
FOR : 0
DEX : 2
MAG : 3 (+1)
RES : 0 (+2)
VIT : 1

Stats de social :
Perception : 1
Athlétisme : 1
Discrétion : 2
Connaissances : 1 (Connaissances en cuisine)
Social : 0
Medic : 0